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07/08/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1° Chômage au plus bas niveau en 16 ans aux USA
2° EUR à 1.18 contre USD

L’EUR proche du « seuil de douleur »

Les données sur l’emploi américain publiées vendredi dernier reflètent un marché du travail solide. Les créations de postes ont été plus nombreuses que prévu en juillet (209’000 contre 181’000 attendu). Les embauches ont notamment concerné les secteurs de la santé et des loisirs. Le taux de chômage est retombé à 4.3% son plus bas niveau en seize ans. Mais aucune réelle tension salariale ne se fait sentir, avec un salaire moyen horaire qui n’a progressé que de 2.5% sur un an, à USD 26.36. Le taux de participation reste bas et il y a peu d’amélioration de productivité.

Or, les investisseurs sont à l’affût du moindre signe qui pourrait induire une réduction du volume d’actifs obligataires de la Réserve fédérale plus « agressive » que prévu. Ses déclarations récentes signalent qu’elle suivra de près la tendance de l’inflation (chiffre CPI vendredi 1.8% attendu) qui pour l’heure reste modeste. La tenue du marché obligataire, avec un léger rebond des taux américains à dix ans à 2.28%, témoigne d’un certain scepticisme sur sa capacité à monter les taux pour le reste de cette année. Les résultats d’entreprises, en moyenne au-dessus des attentes, continuent de pousser les indices boursiers dans un environnement de volatilité très faible.

Sur le marché des devises, l’euro dont le « seuil de douleur » est estimé vers 1.20 contre dollar est repassé sous les 1.18 vendredi, ce qui a stimulé les bourses européennes. La livre sterling a perdu un peu de terrain après que la Bank of England a révisé en baisse sa prévision pour l’économie britannique, laissé ses taux inchangés et averti que l’incertitude sur le Brexit pèsera sur l’investissement et la dépense de consommation (en repli de 0.8% le mois dernier). L’euro a été propulsé par le renforcement de la conjoncture et les attentes de resserrement monétaire par la BCE. Son appréciation, proche de 12% contre dollar depuis le début de l’année, limite l’inflation et pénalise les exportations. Les entreprises industrielles et du secteur de l’automobile pourraient en souffrir en termes de chiffre d’affaires au second semestre. En cette période de trêve estivale et en l’absence d’indicateurs macro-économiques et de résultats de sociétés majeurs, l’attention des investisseurs devrait donc encore se porter sur l’évolution de change de l’euro contre dollar.

Swiss RE (ISIN : CH0126881561, prix : CHF 92.05)

Les résultats du réassureur au deuxième trimestre ont été moyens. Bien que les primes encaissées se soient inscrites marginalement en hausse par rapport à la même période 2016, le bénéfice net s’est replié de 35% (soit 12% en deçà des attentes).

La faute au cyclone Debbie qui a sévi dans la zone australienne entre mars et avril et qui aura couté plus d’USD 360 mios au groupe.

Globalement l’assurance dommage reste à la peine avec des pressions persistantes sur le niveau des primes. Quant à l’activité « assurance vie » les affaires sont meilleures et vont constituer le pôle de développement du groupe qui envisage des acquisitions dans le secteur.

Les analystes sont déçus mais il convient de relativiser. Swiss Re devrait inscrire plus de CHF 2.7 mrds de bénéfice sur l’année complète et assurer aussi bien son rating que son dividende de CHF 5.- par action (soit 5.45%).

Avec une valeur comptable proche de CHF 103.- (« price to book » de CHF 0.89) le titre est attractif et affiche une décote de l’ordre de 10% par rapport à ses pairs.

Acheter, objectif : CHF 100.-

Hugo Boss (ISIN : DE000A1PHFF7, prix : EUR 72.76)

La société a annoncé des résultats trimestriels surpassant les attentes des analystes. Le groupe de prêt-à-porter commence à tirer profit de la stratégie mise en place par son nouveau PDG, Mark Langer.

En novembre il avait annoncé son projet de fermer les magasins non rentables, de développer les ventes en ligne et de se recentrer sur le prêt-à-porter masculin avec Hugo et Boss.

L’entreprise allemande a dégagé un bénéfice net d’EUR 57.6 millions, soit près de cinq fois plus qu’à la même période l’an passé. Le chiffre d’affaires a augmenté de 2% sur un an à EUR 636 millions, soit EUR 17 millions de plus qu’anticipé.

L’activité a notamment été soutenue par la vigueur du marché chinois, où les ventes ont grimpé de 14%. Aux Etats-Unis, Hugo Boss renoue pour la première fois depuis deux ans avec la croissance.

La société a confirmé ses prévisions pour l’ensemble de l’année, avec des ventes stables par rapport à l’an passé et une hausse supérieure à 10% de son bénéfice.

Garder, objectif : EUR 80.-

 

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