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Février 2024

Revue trimestrielle

Actions (monnaie locale)29.12.2023Performance 4e trimestrePerformance année 2023
Suisse SPI14'571.231.41%6.09%
Europe STXE 600478.996.77%16.63%
USA grandes cap. S&P 500 Index4'769.8311.68%26.26%
USA petites cap. RUSSELL 20002'027.0714.02%16.88%
Japon TOPIX2'366.391.99%28.25%
Monde MSCI ACWI Index727.0011.14%22.82%
Emergents MSCI Emerging Markets Index1'023.747.85%10.12%
Taux des Emprunts Etats - 10 ans29.12.2023Evolution 4e trimestreEvolution année 2023
Suisse0.70-0.40-0.92
Allemagne2.02-0.82-0.55
USA3.88-0.690.00
Devises29.12.2023Evolution 4e trimestreEvolution année 2023
USD-CHF0.8414-8.07%-8.99%
EUR-CHF0.92887-4.01%-6.13%
GBP-CHF1.0716-4.04%-4.21%
Immobilier29.12.2023Performance 4e trimestrePerformance année 2023
SXI Real Estate Funds462.255.00%5.03%

 

Assouplissements des taux en vue

1

Les pics de taux et d’inflation ont été atteints et une phase d’assouplissement des banques centrales est prévue pour 2024. Cependant, si les baisses de taux ne font plus question, leurs timings et leurs ampleurs restent encore matière à spéculation. Les marchés sont, semble-t-il, trop optimistes avec des baisses attendues pour mars déjà. Nous attendons les premières baisses dans la 2e partie de l’année.

En Suisse, la BNS réduit son bilan pour contenir l’appréciation du CHF, objectif à nouveau prioritaire puisque l’inflation est déjà dans la fourchette cible. Elle devrait procéder à 50 bps de baisse de taux sur l’année.

La BCE sera vraisemblablement contrainte à baisser ses taux en premier, graduellement de 100 bps d’ici la fin de l’année.

Aux Etats-Unis, le marché du travail s’est montré plus résiliant qu’attendu. La Fed voudra voir les statistiques du marché du travail fléchir avant de procéder à des baisses de 100 bps sur l’année.

 

Le coût de couverture des devises reste élevé

2

La fin du cycle de resserrement monétaire étant atteint et sans nouveau choc sur l’inflation, les taux devraient s’orienter à la baisse. Le marché obligataire devrait donc bien se comporter. 

Toutefois le coût de couverture des devises reste historiquement élevé. La protection contre les fluctuations du USD/CHF s’élève à plus de 3.5% et à plus de 2% pour l’EUR/CHF. Ainsi, nous privilégions les obligations en CHF car, couverture comprise, les rendements en CHF sont supérieurs à ceux en USD et en EUR – la pression inflationniste en Suisse est bien moindre que celle qui prévaut aux Etats-Unis ou en Europe. Compte tenu de la relative faible rémunération du crédit nous préférons le segment «investment grade» au segment «High yield». 

Nous restons très positifs sur le segment des CAT Bonds, seul segment affichant une véritable décorrélation aussi bien avec les indices actions qu’avec les indices obligataires. Les CAT Bonds offrent un rendement brut (prime + taux) dépassant encore les 12% en USD.

 

L’immobilier cherche son point d’équilibre

3

En ce début d’année, nous restons positifs sur l’immobilier suisse pour 2 raisons : 

  1. La saisonnalité positive du mois de décembre, qui a conduit à un renforcement de notre exposition à l’immobilier, reste favorable au moins jusqu’à fin janvier. Le niveau des agios (primes) sur le marché immobilier suisse se situe aujourd’hui bien en-dessous de sa moyenne historique pour un niveau de taux comparable. Nous relevons cependant que les fonds les plus liquides présentent un agio moyen (25%, hors Green Properties) bien supérieur à la moyenne du marché (16%) et particulièrement à celui des fonds les moins liquides. Parmi les fonds de plus de CHF 2 mrds de capitalisations boursières, seul le CS Green Properties se démarque avec un cours de bourse à parité de sa valeur nette d’inventaire (sans agio).
  2. Le marché immobilier dans son ensemble devrait bénéficier sur le long terme de la perspectives des futures baisses de taux de la part de la Banque Nationale Suisse.

 

Bonne reprise des marchés actions

Déficit budgétaire US

Les marchés actions ont terminé l’année en hausse marquée. Aux Etats-Unis, la surperformance des valeurs technologiques portées par l’émergence de l’Intelligence Artificielle s’est traduite par une progression de l’indice Nasdaq 100 de +53.8%. De son côté, l’indice SP 500 a enregistré une hausse de 24.23%. Les sociétés qualifiées de « 7 magnifiques » ont connu des performances record allant de +50% à +240%. 

En Suisse, la performance du titre UBS, en hausse de +50%, explique près de 30% de la performance de l’indice SPI qui affiche un bond de +6%. Les valeurs dites « défensives » ont été délaissées au profit de valeurs plus cycliques. 

Au cours du dernier trimestre de l’année, les marchés ont salué la fin du processus de durcissement monétaire. Le contexte de baisse de taux devrait continuer à soutenir les marchés actions avec un probable rattrapage des secteurs qui ont sous-performé l’an dernier (la consommation, l’immobilier, les small caps, etc.).

 

L’or prêt pour une année 2024 de record

Déficit budgétaire US

La multiplication des conflits, ainsi que le ralentissement économique mondial sont deux arguments en faveur du métal jaune. Par sa qualification de valeur refuge, il constitue un investissement sûr en période de crise et une baisse des taux en réduit son coût d’opportunité. De plus, il sert de protection contre l’inflation sur le long terme.

La hausse récente du cours de l’or est le signe d’un regain d’intérêt de la part des investisseurs. En effet, cette tendance n’est pas seulement induite par la baisse du dollar mais par une véritable augmentation de la demande. Les différentes banques centrales accumulent des réserves en or en contrepartie de leurs obligations étrangères. La Chine en est le parfait exemple, ses réserves en or ont augmenté de plus de 1500 tonnes au cours des 2 dernières années. De même, l’or n’est que marginalement représenté dans les portefeuilles au niveau mondial (seulement 0.75%) et offre donc un levier considérable. Actuellement au-dessus des USD 2000 l’once, la tendance haussière ne semble pas terminée et si la barrière des USD 2060 casse à la hausse, le cours pourrait aller chercher les USD 2450.

 

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