Contact

18/11/2024

Flash boursier

L’essentiel en bref

 

USD/CHF

EUR/CHF

SMI

EURO STOXX 50

DAX 30

CAC 40

FTSE 100

S&P 500

NASDAQ

NIKKEI

MSCI Emerging Markets

Dernier

0.89

0.94

11'627.04

4'794.85

19'210.81

7'269.63

8'063.61

5'870.62

18'680.12

38'642.91

1'085.00

Tendance

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

%YTD

5.14%

-0.46%

4.39%

-0.68%

14.68%

-2.41%

-2.60%

4.22%

6.18%

15.48%

-0.09%

(valeurs du vendredi précédant la publication)

 

Le doute s’installe

L’optimisme à la suite de la victoire de D. Trump a laissé la place au doute sur les marchés financiers la semaine dernière.

En effet, l’incertitude sur l’évolution de l’économie américaine domine dorénavant, le candidat républicain envisageant de mettre en place des droits de douane, de baisser les impôts et de déréguler l’économie américaine, ce qui pourrait raviver l’inflation et provoquer un retour de la guerre commerciale avec notamment la Chine.

D’autant que l’inflation américaine ne ralentit pas davantage. Les investisseurs se montrent nerveux après l’accélération en octobre des prix à la consommation américains, selon l’indice CPI, mais aussi à cause de l’indice des prix à la production PPI pour octobre. Ce dernier est ressorti à un niveau plus élevé que prévu, à 2.4% sur un an contre des anticipations à 2.3%.

D’autre part, les propos de Jerome Powell, le patron de la Réserve fédérale américaine (Fed), ont semé le doute quant à la probabilité d’une baisse des taux en décembre prochain.

Il se pourrait que la perspective de la poursuite de l’assouplissement monétaire touche à sa fin plus tôt que prévu en raison des risques croissants d’inflation ravivés par des politiques pro-croissance et des tarifs douaniers en hausse.

L’économie américaine continue d’afficher une santé solide, avec une croissance du PIB un peu moins forte qu’espéré au troisième trimestre, à 2.8% en rythme annualisé, mais près de deux fois plus élevé que dans la zone euro.

Enfin, le taux de chômage reste faible, à 4.1%, malgré des créations d’emplois très faibles en octobre, en raison des ouragans et de grèves.

Ces éléments ont fait remonter les taux obligataires à court terme. Ainsi, le taux 2 ans US a franchi le niveau de 4.30%.

En Europe, l’Allemagne concentre les attentions en raison de l’effondrement de la coalition au pouvoir et des incertitudes qui en découlent pesant sur la première économie européenne.

Le chancelier Olaf Scholz a ainsi annoncé être disposé à la tenue d’un vote de confiance au Parlement avant Noël alors qu’il évoquait initialement le mois de janvier.

Le sentiment est actuellement très noir sur l’Europe, en proie à de nombreuses incertitudes politiques comme économiques en comparaison avec une économie américaine toujours résiliente.

L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche laisse penser que l’économie, déjà fragile de la zone euro, pourrait être confrontée à de nouveaux défis, principalement les droits de douane américains sur ses exportations pouvant atteindre de 10 à 20%.

Sur la semaine, le S&P500 et le Nasdaq ont reculé de 2.08% et 3.15%, pendant que le Stoxx Europe 600 perdait 0.69%.

Cette semaine, la publication de la société NVDIA sera scrutée avec attention ainsi que les indicateurs d’activité aux Etats-Unis et en Europe.

 

Télécharger le Flash Boursier en format PDF

 

Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. Les performances passées reflétées cas échéant dans ce document ne sont pas des indicateurs de résultats pour le futur. Ce document ne constitue pas un conseil ou une offre d’achat ou de vente de titres ou de quelque produit financier que ce soit à l’intention du lecteur et n’engage ainsi en aucun cas la responsabilité de la Banque. La Banque se réserve le cas échéant le droit de s’écarter des avis exprimés dans ce document, notamment dans le cadre de la gestion des mandats de ses clients et de la gestion de certains placements collectifs. La Banque est une banque suisse soumise à la surveillance et à la réglementation de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Elle n’est ni au bénéfice d’une autorisation, ni surveillée par un régulateur étranger. Par conséquent, la diffusion de ce document hors de Suisse, comme la vente de certains produits à des investisseurs résidents ou domiciliés hors de Suisse, peuvent être soumis à des restrictions ou à d’éventuelles interdictions en vertu de lois étrangères. Il incombe au lecteur de se renseigner quant à son statut à cet égard et de respecter les lois et règlements qui le concernent. Nous vous conseillons de consulter des conseillers professionnels qualifiés notamment en matière juridique, financière et fiscale pour déterminer votre position par rapport au contenu de la présente publication.