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19/03/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Réélections en Chine et en Russie

2. Projet fiscal contre les géants du numérique en Europe

Une brochette d’hommes forts

En l’espace de quelques jours, les hommes forts de la planète ont assis leur pouvoir. En Chine, la réélection de Xi Jinping par le Congrès du parti à l’unanimité des 2’970 voix pour un nouveau terme de cinq ans démontre le peu d’opposition face à celui qui est parvenu à faire voter le changement de constitution lui permettant d’être élu pour un troisième mandat. Son homologue russe, Vladimir Poutine, a connu une élection presque aussi brillante en récoltant plus de 75% des suffrages, mais cette fois dans un scrutin devant le peuple. Même si des soupçons de fraude existent, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui Poutine règne en maître absolu et cherche à rendre la Russie à nouveau incontournable dans les grandes négociations internationales. Ces deux dirigeants doivent certainement inspirer Donald Trump qui multiplie les actions pour souligner son pouvoir. Pour lui non plus, le partage n’est pas une véritable option. A cet égard, le renvoi brutal de Rex Tillerson, et son remplacement par Mike Pompeo, un dur de l’« America First » s’inscrit probablement dans une logique de gonflement de muscle.

Ces situations contrastent fortement avec les difficultés rencontrées en Europe pour former des gouvernements incontestés. L’Allemagne sans gouvernement pendant des mois, l’Italie qui semble pratiquement dans une impasse, l’Espagne et ses tendances séparatistes et enfin la Grande-Bretagne désunie face au Brexit. A court terme, difficile d’imaginer dans ce contexte, l’Europe tenir tête de manière unie à ces blocs puissants qui semblent actuellement prendre le dessus. Il faudra probablement un électrochoc pour que l’Europe « reparte en guerre » afin de, pour le moins, conserver sa place politique et économique dans le concert international. Un premier test aura lieu cette semaine avec le projet de taxer les géants du numérique sur leur chiffre d’affaires dans le pays où celui-ci est réalisé. Même si la portée financière d’un tel projet est limitée, il permettrait de répondre aux décisions unilatérales de Trump qui n’entend pas partager le gâteau fiscal et qui entreprend tout ce qu’il peut pour rapatrier les revenus fiscaux et l’activité économique aux Etats-Unis.

Dès aujourd’hui le G20 se réuni à Buenos Aires pour une séance qui devrait se terminer sans surprise avec la confirmation de prévisions de croissance mondiale solides à 3.9% aussi bien pour 2018 que pour 2019. Le G20 devrait aussi répéter que le protectionnisme et les politiques monétaires des banques centrales restent les principaux risques liés à ces prévisions.

Dufry AG (ISIN : CH0023405456, prix : CHF 130.35)

Le leader mondial des boutiques hors-taxes a publié ses résultats sur 2017. En regardant uniquement la réaction du titre en bourse, jeudi matin, on aurait pu croire que les chiffres étaient catastrophiques. En effet, lorsqu’un titre perd jusqu’à 10% de sa valeur le jour de la publication, c’est souvent à cause d’une détérioration du climat des affaires, d’un effondrement de la rentabilité, d’une réduction surprise du dividende, voire des trois facteurs réunis.

Pourtant, il n’en est rien. Dufry affiche une progression du chiffre d’affaires de 7%, dans toutes les régions du monde. Du côté de la rentabilité, l’EBITDA progresse de 7.7% et la marge afférente a gagné 0.1 points de pourcentage pour s’établir à 12%.

Dufry a pris la décision de rémunérer ses actionnaires dès 2018, ce qui est en soi une excellente nouvelle. Mais nous pensons que la cause de cette vague vendeuse sur le titre réside dans l’incertitude quant au montant de cette distribution (qui sera connu le 5 avril).

Même si les prévisions de croissance pour 2018 restent dans la ligne de 2017, la baisse du cours de la semaine dernière paraît fortement exagérée.

Achat, objectif : CHF 180.-

Munich Re (ISIN : DE0008430026, prix : EUR 189.-)

Le géant allemand de la réassurance a relevé sa prévision de bénéfice 2018. Le groupe vise cette année un bénéfice net entre 2.1 et 2.5 milliards d’euros. Cette fourchette est supérieure à celle initialement prévue.

Par ailleurs, la société s’attend à une croissance de son bénéfice à environ 2.8 milliards d’euros d’ici 2020. L’an dernier, les ouragans Harvey, Irma et les incendies en Californie ont causé d’importants dégâts, alors que le secteur était déjà confronté à de faibles marges et un recul des prix.

L’une des interrogations dans le secteur portait sur la possibilité des réassureurs de relever leurs tarifs. Munich Re a rassuré en annonçant que les tarifs avaient augmenté lors des renouvèlements de contrats de janvier.

L’entreprise a par ailleurs annoncé vouloir utiliser sa position confortable en capital pour lancer un nouveau programme de rachat d’actions pour un milliard d’euros d’ici à l’assemblée générale de 2019.

Garder, objectif : EUR 220.-

 

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