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20/11/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1° Le projet de baisse d’impôts aux USA en mains du Sénat
2° Crise politique en Allemagne

 

Un véritable imbroglio politique

Les principaux marchés boursiers ont encore fait l’objet de prises de bénéfices, pour l’essentiel liées à l’allongement du délai perçu pour l’adoption du projet de baisse d’impôts promu par Donald Trump. La chambre des représentants, à dominance républicaine, a finalement voté à 227 voix contre 205 sa version de la réforme fiscale la semaine dernière, ce qui est déjà un pas en avant. Le paquet de déductions adopté alourdirait le déficit budgétaire de près d’USD 1’500 mrds en dix ans. Mais l’opposition démocrate a unanimement voté contre. La difficulté principale reste par conséquent le passage au Sénat, qui débat actuellement sa propre version, car les républicains y ont une majorité limitée à deux postes. Or, certains d’entre eux ont annoncé qu’ils voteraient positivement seulement si on abroge partiellement l’Obama care (grosso modo, l’obligation universelle pour les américains de souscrire à une assurance maladie). Il s’agirait notamment de supprimer la pénalité fiscale infligée aux contribuables non assurés. Il y a là un véritable imbroglio et il ne faut pas s’attendre à un développement majeur avant la dinde de Thanksgiving (le 23 novembre).

L’Allemagne est entrée ce week-end en véritable crise politique avec l’échec à former une coalition gouvernementale entre le CDU/CSU d’Angela Merkel, les libéraux du FDP et les verts. Les discussions ont achoppé sur deux principaux sujets : l’immigration et la politique énergétique. C’est un coup dur pour la Chancelière juste deux mois après que son parti a reçu le plus bas score aux élections nationales depuis la seconde guerre mondiale. Une alternative pour Angela Merkel sera de tenter de former un gouvernement minoritaire en trouvant un parti allié, ce qui n’est pas dans la tradition allemande. L’autre est d’appeler à de nouvelles élections, vraisemblablement sans elle, car le fait de ne pas avoir réussi à former un gouvernement est perçu comme une faiblesse. Ceci crée de l’incertitude au niveau européen, l’Allemagne étant considérée comme le moteur économique, et devrait quelque peu peser sur les marchés boursiers et l’euro.

Nous considérons cependant que ces perturbations politiques et fluctuations de court-terme ne remettent pas en cause la tendance générale des marchés actions, qui reste positive, l’environnement économique étant solide.

Sonova (ISIN : CH0012549785, prix : CHF 164.20)

Le titre a plongé de 15% suite à la publication des résultats du 1er trimestre de son année comptable s’achevant au 30 septembre.

Le chiffre d’affaires progresse de 17% en partie grâce à l’acquisition du groupe hollandais Audionova en mai 2016, et le bénéfice s’inscrit en hausse de plus de 15%. Les chiffres sont donc solides mais le marché attendait encore mieux.

Toutes les zones géographiques contribuent positivement aux résultats, même les Etats Unis où Sonova est en phase de restructuration et recentre ses magasins dans les zones les plus dynamiques.

Le groupe est la formule 1 du secteur, et consent à de gros investissements dans la recherche et le développement afin de maintenir son leadership. Sa valorisation élevée, à 26x les bénéfices, est à mettre en regard de la qualité de ses résultats ainsi que de sa croissance.

Techniquement cependant, la chute récente du cours nous ramène dans une zone à risque au niveau de la moyenne mobile à 100 jours. Si ce niveau venait à lâcher, la zone des CHF 150 - 155.- constituerait le prochain support.

Opinion : attendre.

Cisco Systems (ISIN : US17275R1023, prix : USD 35.90)

La société a surpris positivement en projetant un retour à la hausse de son chiffre d’affaires, avec un objectif de croissance entre 1 et 3% pour son second trimestre fiscal.

Cette estimation de croissance, pourtant modeste, met fin à deux années de baisse. Elle signifie que la stratégie de développement mise en place commence à porter ses fruits. Celle-ci consiste à réduire l’activité basée sur la fourniture de switchs et routeurs, soumise à forte concurrence, pour se transformer en fournisseur de software (acquisition notamment d’AppDynamics) et de services, sur base d’abonnements.

Cisco, à l’instar d’autres entreprises technologiques traditionnelles, comme par exemple Hewlett Packard, a vu son chiffre d’affaires impacté négativement par l’expansion du stockage des données sur le cloud (dominé par Amazon). Ce qui a réduit la demande des entreprises pour leurs produits.

Cisco a annoncé récemment une collaboration avec le géant du commerce en ligne Alibaba pour construire des centres de traitement de données de future génération en Chine.

Opinion : garder, objectif USD 38.-

 

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