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14/08/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging markets
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En résumé :

1° Evocation d’un conflit armé
2° Hausse modeste des prix aux USA

Menaces de guerre par Joutes verbales

Les échanges belliqueux entre le président Donald Trump, réitérant que les options militaires américaines sont en place et « prêtes à l’emploi » en dépit des appels à la retenue de la Chine, et le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong, menaçant d’attaquer l’île de Guam, ont entrainé une certaine fébrilité sur les marchés financiers. La faiblesse des volumes de transaction en cette période estivale et les craintes liées au renchérissement de l’euro et à la modération des données économiques ont aussi accentué la pression.

L’évocation d’un conflit armé, voire d’une guerre nucléaire, et le désordre observé au sein de l’exécutif américain ont conduit les investisseurs à réduire leur exposition aux actifs risqués. Ainsi, les indices boursiers se sont repliés d’environ 3% en Europe et de 1.5% aux Etats-Unis et la volatilité implicite a bondi (indice VIX passé de 10 à 17 jeudi dernier). Les valeurs refuge usuelles, comme les obligations d’Etat, les métaux précieux, le franc suisse et le yen japonais ont gagné du terrain. L’or et les métaux précieux ont été particulièrement recherchés tandis que les métaux industriels et le pétrole étaient en repli. Il ressort en effet que l’OPEP ne parvient pas vraiment à respecter les quotas. Son offre de brut a augmenté trois mois de suite.

Les données sur l’inflation (CPI +1.7%) aux Etats-Unis font état d’une hausse modeste des prix à la consommation. Le logement et le prix de vente des véhicules neufs ont notamment pesé sur l’indice. Ceci met en doute la rhétorique de la Fed selon laquelle le manque d’inflation est un phénomène transitoire. Le marché établit désormais à seulement 50% la probabilité d’un troisième relèvement des taux américains en décembre. Mais ceci ne devrait pas remettre en cause la normalisation du bilan de la Fed. Durant le week-end, le risque s’est quelque peu atténué avec des déclarations en faveur de la recherche d’une solution diplomatique pour la dénucléarisation de la Corée du Nord.

Ce lundi, les données sur la production industrielle chinoise de juillet, +6.4% sur un an et les ventes au détail, +10.4% sur un an, sont ressorties au-dessous du consensus. Le ralentissement en cours des exportations devrait entraîner un affaiblissement du yuan. Le PIB japonais au second trimestre a surpris positivement, s’affichant à +1% soit 4% annualisés alors que le consensus attendait 2.5%.

Comme c’est la norme, les entreprises américaines et européennes ont publié des résultats globalement au-dessus des attentes. La hausse de l’euro contre dollar cause quelques craintes, avec des révisions en baisse des perspectives pour les secteurs les plus exposés, notamment les exportatrices. Mais les analystes prévoient encore une hausse substantielle des profits, de l’ordre de 10% pour les deux prochaines années aux Etats-Unis et en Europe. Dans ce contexte, nous continuons de privilégier les actions et les obligations à haut rendement par rapport aux titres gouvernementaux.

Adecco Group AG (ISIN : CH0012138605, prix : CHF 69.05)

Le groupe zurichois leader mondial du travail temporaire a publié ses chiffres sur le deuxième trimestre. L’entreprise affiche une croissance du chiffre d’affaires (+5%) et de son bénéfice net (+1%) par rapport au même trimestre l’année passée, mais tout cela figurait dans le bas de la fourchette des prévisions des analystes. Résultat : le titre a perdu 6.4% au cours de la séance de jeudi.

Nous jugeons la correction sévère étant donné la bonne marche des affaires au sein d’Adecco. Cette sur-réaction est en partie due au fait que les analystes avaient ajustés à la hausse leurs prévisions de bénéfice d’Adecco après que la concurrence a publié ses chiffres.

Par région, la France, qui génère près d’un quart du chiffre d’affaires, affiche une progression de 9% sur le trimestre. La logistique, la construction et l’automobile ont été les secteurs les plus porteurs. Le reste de l’Europe s’est globalement bien comporté, à part le Royaume-Uni, en léger repli.

La baisse du titre offre une opportunité d’achat. Avec un P/E de 12 fois, Adecco se situe parmi les titres les meilleurs marché du SMI au même niveau que les financières.

Achat, objectif : CHF 80.-

Snap (ISIN : US83304A1060, prix : USD 11.83)

La société, propriétaire de l’application de messagerie Snapchat, a annoncé des résultats trimestriels décevants. Le chiffre d’affaires est ressorti en dessous des attentes alors que la hausse du nombre d’utilisateurs a été moins marquée que prévue.

Sur la période, la start-up américaine a quasiment quadruplé sa perte nette. Snapchat voit aussi la croissance de son nombre d’utilisateurs ralentir (à 173 millions d’utilisateurs). Le revenu moyen par utilisateur est certes remonté à 1.05 dollars, mais c’est un niveau qui reste très loin de celui de Facebook (4.23 dollars par utilisateurs).

Suite à la nouvelle, le titre a perdu 15% et a touché son plus bas historique. L’action avait été introduite en bourse à 17 dollars début mars. Elle est montée jusqu’à 29 dollars, mais elle est depuis largement repassée sous son cours d’introduction.

Les investisseurs s’interrogent sur sa capacité à concurrencer des groupes tels que Facebook et sa filiale Instagram. Les doutes sont loin d’être dissipés sur sa capacité à franchir un cap.

A ce stade : rester à l’écart.

 

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