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31/07/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1° Incapacité de Trump à remplir ses promesses
2° L’indice IFO atteint un record

Désordre constant à Washington

Alors que les marchés financiers continuent d’engranger de bonnes performances, le bruit politique refait surface et assourdit lentement l’agenda des réformes, notamment à Washington DC.

Sur la colline du Capitole, le Congrès et le Sénat donnent encore et toujours du fil à retordre au président des Etats-Unis : d’abord en votant de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie puis en rejetant la réforme de l’assurance maladie. S’ajoutant aux habituels dérapages diplomatiques, fuites d’information sensible et cacophonies en tout genre émanant de la Maison blanche, ces deux votes reflètent ensemble l’incapacité grandissante de Donald Trump à gouverner et faire passer les réformes politiques promises.

Par conséquent, les doutes s’accroissent et l’enthousiasme des acteurs économiques s’amenuise. Face au désordre régnant dans les rangs des Républicains, certains analystes craignent maintenant que la stratégie de la Réserve fédérale américaine – visant à la réduction de la taille de son bilan – soit menacée si le Congrès ne parvient pas à s’attaquer efficacement à la question du plafond de la dette publique. D’après le pire des scénarios, cela pourrait conduire à une paralysie du gouvernement et au gel de certaines activités de service public, pouvant ainsi mener à d’importantes turbulences financières. Toutefois, il faut garder à l’esprit que les parlementaires trouvent généralement un compromis de dernière minute. Le risque reste donc limité pour le moment.

En Europe, à la lumière de dernières publications, on serait presque tenté de dire que le bruit politique cède sa place à un calme apaisant, en particulier en Allemagne. D’après l’institut IFO basé à Munich, l’économie allemande ne s’est jamais aussi bien comportée. En effet, le climat des affaires, basé sur un sondage auprès de quelque 7’000 entreprises, enregistre un nouveau record. Durant ce mois, l’indice est passé à 116.0, par rapport à 115.2 en juin. Ce sentiment d’euphorie sur l’Europe pousse l’euro à la hausse. Ce dernier a atteint le plus haut observé contre franc suisse depuis janvier 2015.

Finalement, la Banque d’Angleterre tiendra une importante réunion ce jeudi pour décider de sa politique de taux ainsi que de son programme d’achat d’actifs. Dans le contexte actuel, la « vieille dame de Threadneedle Street » gardera vraisemblablement le ton de sa politique inchangé, du fait des signes de ralentissement de l’économie britannique et de la récente diminution de l’inflation.

Logitech (ISIN : CH0025751329, prix : CHF 35.15)

La société a publié des résultats trimestriels qui ont fortement dépassé les attentes, pour ce qui constitue normalement son trimestre le plus faible de l’année.

Le chiffre d’affaires affiche une progression de 10.4% par rapport à l’année passée à USD 530 mios. La direction a profité pour rehausser ses prévisions de croissance sur l’année. Initialement prévue entre 5% et 10%, la fourchette est désormais fixée à 10% - 12%.

L’entreprise démontre une vraie capacité à améliorer sa rentabilité malgré tous ses investissements. Dans ce contexte, il est remarquable d’afficher une croissance à deux chiffres dans toutes les régions pour le deuxième trimestre consécutif. Concernant les segments de produits, la meilleure progression sur le trimestre provient des accessoires pour smartphones et tablettes. Les claviers et souris restent la principale source de revenu.

La performance du titre est excellente (+37% cette année, +84% sur un an) mais sa valorisation reste malgré tout attractive au vu des révisions de croissance à la hausse.

Achat, objectif : CHF 40.-

Alphabet (ISIN : US02079K3059, prix : USD 958.33)

Après dix trimestres de croissance continue, la société a fait état d’un bénéfice trimestriel en baisse. Le bénéfice a chuté de 27% en raison d’une charge liée à l’amende record d’USD 2.4 mrds infligée fin juin par la Commission européenne pour avoir abusé de sa position dominante avec son comparateur de prix Google Shopping.

Au final, les résultats n’en demeurent pas moins exceptionnels. Le chiffre d’affaires a augmenté de plus de 20% à USD 26 mrds, dépassant les attentes. YouTube et ses 1.5 mrds d’utilisateurs continue de grandement contribuer à la hausse du chiffre d’affaires.

L’entreprise bénéficie de la croissance continue de ses revenus publicitaires, qui ont augmenté de 18%, portés par une hausse de 52% du nombre de clics sur les publicités de son moteur de recherche.

Le chiffre d’affaires de la filiale Google Other, qui regroupe entre autres le smartphone Pixel, l’application Play Store et le cloud, a progressé de plus de 40% à USD 3.09 mrds.

Garder, objectif : USD 1’100.-

 

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