Contact

10/07/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging markets
Dernier0.961.108'883.273'463.8412'388.685'145.167'350.922'425.186'153.0819'929.091'002.48
Tendance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
%YTD-5.51%2.53%8.07%5.27%7.91%5.82%2.91%8.32%14.30%4.26%16.26%

 

En résumé :

1° Chiffres de l’emploi aux USA meilleurs que prévu
2° Les cours du pétrole ont faibli

Phase de Wait and See

Les marchés obligataires mondiaux ont enregistré un regain de faiblesse sur la semaine, les taux longs gouvernementaux poursuivant leur remontée sur la plupart des marchés. Le rendement du Bund à dix ans a ainsi refranchi la barre de 0.5%, au plus haut depuis janvier 2016, et les taux à dix ans en Suisse se rapprochent de zéro. Certes, les banques centrales vont donner un tilt moins expansionniste à leur politique monétaire, ce qui augmente l’incertitude. Mais d’un autre côté, la confiance des investisseurs et des consommateurs est élevée et les résultats des entreprises bien orientés, des éléments susceptibles de soutenir les actions.

Les chiffres de l’emploi américain pour le mois de juin sont ressortis nettement meilleurs que prévu (+222’000 contre 178’000 anticipés). Avec un temps de travail un peu plus élevé c’est le signe d’un marché du travail vigoureux, susceptible de conforter la Réserve fédérale (Fed) dans sa volonté de normaliser la politique monétaire. Les minutes du comité FOMC de juin suggèrent d’ailleurs une inquiétude quant à la stabilité financière. Une troisième hausse de taux est anticipée par les investisseurs en décembre. Malgré la faiblesse de l’inflation sous- jacente (1.4%), qui serait liée à des facteurs comme la baisse du coût de certains médicaments et des communications sans fil, la Fed devrait également commencer à réduire son bilan. Le dollar, qui a été particulièrement faible récemment parmi les devises du G10, et surtout contre euro, suite aux déceptions concernant la politique budgétaire américaine et une croissance économique décevante, a du potentiel d’appréciation.

Les cours du pétrole ont faibli sous le coup de données montrant que la production de brut aux Etats-Unis a augmenté de 9.3 mios de barils, une hausse supérieure à 11% sur un an, et que les exportations de l’OPEP sont à un pic depuis le début de l’année. Les actions du secteur ont été sous-pression ainsi que certaines valeurs industrielles et de transport. La rotation sectorielle s’est poursuivie en faveur des valeurs financières, qui bénéficient notamment de la hausse des taux longs.

La saison des résultats commence cette semaine aux Etats-Unis. Plusieurs grandes banques, JP Morgan, Wells Fargo et Citigroup, vont publier vendredi. Pour l’indice S&P500, on s’attend à une hausse de 7%. Si on suppose que les profits battent les attentes selon la médiane historique de 3.5%, ceux-ci s’inscriraient donc vers +11% au second trimestre, une allure soutenable si on en juge par les reprises économiques précédentes. En Europe, 9-10% de croissance bénéficiaire est attendue qui, si elle se confirme, est susceptible de soutenir les marchés boursiers. Il reste que même s’il n’y a pas de risque majeur à court terme, avec des volumes se faisant plus faibles à l’approche du mois d’août, plus de volatilité est envisageable sur les marchés actions.

Kudelski (ISIN : CH0012268360, prix : CHF 16.75)

Le groupe annonçait la semaine passée la conclusion de deux accords :

  1. Avec le géant américain AT&T dans le cadre de sa stratégie de monétisation de ses brevets.

  2. Un partenariat de redistribution de son service de sécurisation d’accès à la télévision payante. Ceci avec le groupe chinois ZTE qui lui-même compte plus de 500 sociétés de télécommunication parmi ses clients.

Bien que l’activité d’accès à la télévision digitale (70% du chiffre d’affaires) affiche une croissance modeste, le groupe investit dans l’avenir. Cette phase de transition pèse à court terme sur le cours du titre.

Kudelski investit désormais de manière importante dans la cyber sécurité. Cette activité ne contribue pas encore au bénéfice de la société mais lui assure un avenir prometteur dans un créneau où le savoir-faire du groupe est largement reconnu et pour lequel le label « suisse » présente un avantage certain.

Le titre a sous-performé l’indice du marché actions suisses d’environ 15% depuis le début de l’année. Techniquement la zone des CHF 16-16.50 constitue un bon support, la cassure à la hausse du niveau de 17.15 confirmera le redémarrage de la tendance haussière.

Objectif après cassure : zone des CHF 20.-

Samsung Electronics GDR PFD (ISIN : US7960502018, prix : EUR 735.-)

La société publiera ses résultats définitifs pour le second trimestre 2017 fin juillet. Le géant sud-coréen a pré-annoncé USD 12 mrds de profit d’exploitation, le meilleur chiffre de son histoire, avec une hausse de 72% sur un an. Le chiffre d’affaires devrait s’approcher d’USD 52 mrds de dollars, en progression de 18%.

Environ 60% des profits de Samsung sont générés par les semi-conducteurs pour les smartphones, PC et serveurs. Avec la multiplication des objets connectés dans les foyers et les entreprises, les ventes de semi-conducteurs prennent l’ascenseur. Samsung avait ces dernières années massivement investi dans la R&D et transformé ses centres de fabrication pour se lancer dans la production de masse de mémoires Nand en trois dimensions et DRAM. Cette stratégie de premier entrant s’avère payante.

La performance bénéficiaire de Samsung devrait donc être supérieure à celle d’Apple, son éternel rival, pour lequel le consensus table sur USD 10.5 mrds de bénéfices au second trimestre. Samsung a aussi lancé avec succès en avril Galaxy S8 qui fait l’objet d’une forte demande. Plus de 18 millions d’unités ont déjà été écoulées.

Opinion : Acheter, objectif : EUR 830.-

 

Télécharger le Flash Boursier en format PDF

 

Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. Les performances passées reflétées cas échéant dans ce document ne sont pas des indicateurs de résultats pour le futur. Ce document ne constitue pas un conseil ou une offre d’achat ou de vente de titres ou de quelque produit financier que ce soit à l’intention du lecteur et n’engage ainsi en aucun cas la responsabilité de la Banque. La Banque se réserve le cas échéant le droit de s’écarter des avis exprimés dans ce document, notamment dans le cadre de la gestion des mandats de ses clients et de la gestion de certains placements collectifs. La Banque est une banque suisse soumise à la surveillance et à la réglementation de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Elle n’est ni au bénéfice d’une autorisation, ni surveillée par un régulateur étranger. Par conséquent, la diffusion de ce document hors de Suisse, comme la vente de certains produits à des investisseurs résidents ou domiciliés hors de Suisse, peuvent être soumis à des restrictions ou à d’éventuelles interdictions en vertu de lois étrangères. Il incombe au lecteur de se renseigner quant à son statut à cet égard et de respecter les lois et règlements qui le concernent. Nous vous conseillons de consulter des conseillers professionnels qualifiés notamment en matière juridique, financière et fiscale pour déterminer votre position par rapport au contenu de la présente publication.