03/07/2017
Flash boursier
L’essentiel en bref
USD/CHF | EUR/CHF | SMI | EURO STOXX 50 | DAX 30 | CAC 40 | FTSE 100 | S&P 500 | NASDAQ | NIKKEI | MSCI Emerging markets | |
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Dernier | 0.96 | 1.09 | 8'906.89 | 3'441.88 | 12'325.12 | 5'120.68 | 7'312.72 | 2'423.41 | 6'140.42 | 20'033.43 | 1'010.80 |
Tendance | |||||||||||
%YTD | -6.05% | 2.14% | 8.36% | 4.60% | 7.35% | 5.31% | 2.38% | 8.24% | 14.07% | 4.81% | 17.23% |
En résumé :
1° Réduction des stimulations monétaires en Europe ?
2° Réunion du G20 à Hambourg
Vers un cadre monétaire plus restrictif ?
Hormis le Japon, l’ensemble des marchés financiers a été sous pression la semaine dernière suite à la perspective d’un cadre monétaire plus restrictif notamment aux Etats-Unis et en Europe.
S’exprimant au Forum de la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra, au Portugal, son président, Mario Draghi, a précisé que les stimulations monétaires pourraient se réduire graduellement du fait, d’une part, de la dissipation du risque politique dans la zone euro et, d’autre part, de l’amélioration des chiffres de l’inflation et de la croissance économique.
Depuis quelque temps, l’institution monétaire européenne est sous une pression croissante pour commencer le resserrement de sa politique. Toutefois, le niveau actuel de l’inflation reste faible, ne permettant pas encore à l’argentier d’opérer le même virage que son homologue américain – La Réserve fédérale (Fed).
Bien que les mots des banquiers centraux soient toujours très pesés, les investisseurs ont interprété les commentaires moins accommodants de la BCE comme un nouvel indice pour acheter des euros et vendre des obligations, ce qui a conduit à des tensions généralisées sur les marchés obligataires. Des déclarations similaires de la part des gouverneurs des banques centrales d’Angleterre et du Canada ont contribué à accroitre l’inquiétude des investisseurs. Sur le marché monétaire, la monnaie unique atteignait son plus haut au cours des deux dernières années face au dollar US, avant de se replier quelque peu en ce lundi.
Cette semaine, les regards seront tournés sur le procès-verbal de la dernière réunion de la Fed. La publication de ce dernier devrait jeter plus de la lumière sur sa stratégie pour faire face à l’évolution divergente entre l’inflation et l’emploi aux Etats-Unis. De surcroît, les chiffres de l’emploi seront publiés ce vendredi. Les analystes s’attendent à ce que le taux de chômage reste inchangé à 4.3%, alors que les employeurs américains ont ajouté 181’000 emplois en juin.
Par ailleurs, la chancelière allemande Angela Merkel accueille un sommet du G-20 de deux jours à Hambourg. Le président des Etats-Unis Donald Trump y participera et devrait organiser sa première rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine, en marge de la réunion internationale.
Nestlé (ISIN : CH0038863350, prix : CHF 83.45)
Third Point Capital, un investisseur activiste américain, a déclaré être entré dans le capital de la firme veveysanne.
Les revendications du hedge fund géré par Dan Loeb sont multiples, et visent une amélioration de la rentabilité de l’établissement et une réorientation de la stratégie. Parmi elles, un objectif de marge opérationnelle de 18% (contre 15% aujourd’hui) pour se mettre à niveau vis-à-vis de ses compétiteurs.
Third Point réclame également l’émission d’un emprunt, dont l’argent récolté servirait à Nestlé pour racheter ses propres titres. Coïncidence ou pas, Nestlé présentait le lendemain de l’annonce un plan de rachat d’actions de CHF 20 milliards, à horizon 2020.
L’arrivée de Third Point peut paraître agressive et plutôt centrée sur le profit à court terme, toutefois ses revendications visent à maximiser le rendement pour les actionnaires, ce qui est une bonne nouvelle pour les porteurs de parts.
Achat, objectif : CHF 90.-
Nike (ISIN : US6541061031, prix : USD 59.-)
Le titre de l’équipementier sportif a grimpé de plus de 10% grâce à des résultats trimestriels et prévisions qui ont rétabli la confiance des investisseurs.
Nike a réussi à contenir ses coûts tout en profitant d’une demande plus soutenue en Europe occidentale, en Chine et dans les pays émergents.
Pour l’exercice annuel actuel, la société s’attend à une croissance d’au moins 5% de ses ventes, avec un objectif d’USD 50 mrds de revenus en 2020.
La marque à la virgule a par ailleurs conclu un partenariat avec Amazon. Cette collaboration va donner à Nike une exposition directe à un large réseau de distribution qui croît vite.
Le partenariat prévoit que le géant du commerce en ligne bannisse les contrefaçons des produits Nike sur sa plateforme et n’accepte plus les ventes des articles du groupe par des intermédiaires comme c’est le cas actuellement.
Objectif : USD 65.-
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